Louis de Pas
le pionnier des poney-clubs en France

Créé par Louis de Pas, le pionnier du mouvement de l'équitation poney en France, Bois Guilbert fût le premier poney-club à voir le jour en 1965...

Le Poney-club de Bois Guilbert reste une référence au milieu des milliers existants aujourd'hui.

Les Mémoires de Louis de Pas

Une Vie à l'origine des poney-clubs en France

Louis de Pas, jeune agriculteur dans les années 1950, ose faire le grand saut. Les poneys remplacent les vaches normandes, Louis de Pas crée un des premiers poney-club en France.

Le fermier devient pionnier. Cet aventurier n’est pas seul, son amour avec Gisèle transcende leur destinée.

Les charrettes deviennent diligences, les enfants affluent, l’aventure est lancée et prendra l’ampleur que l’on connaît aujourd’hui.

Ce livre nous offre un beau cadeau : un récit d’aventure où la créativité, l’enthousiasme contagieux, le combat contre la maladie, donnent envie de réaliser nos rêves, de sortir de nos zones de confort.

Ce récit allume le brasier qui est en nous, pour quelle aventure sommes-nous faits ?

L'enfant et le poney : le plaisir et le nature
Projet éducatif par Louis de Pas

Projet éducatif

"On parle de plus en plus aujourd'hui de la protection de la nature, de l'environnement, de la nécessité de lutter contre les pollutions de toutes sortes. Du fait des "nuisances" de la société industrielle, la nature semble retrouver un second souffle, malgré les menaces qui pèsent de plus en plus sur elle.

L'enfant et le poney : le plaisir et le nature

La Ferme Equestre de Bois-Guilbert se propose donc d'accomplir cette tâche en accueillant vos enfants aux séjours équestres, dans le cadre exceptionnel d'un domaine agricole et forestier de 250 hectares, spécialement aménagé sous le contrôle du Ministère de la Jeunesse et des Sports.

L'enfant va y apprendre à aborder, nourrir, seller et brider son poney. Les moniteurs vont lui inculquer les premières notions d'équitation mises à sa portée en lui donnant peu à peu confiance en lui. En même temps que l'aisance du vrai cavalier, il découvrira l'esprit de camaraderie et d'initiative, il développera sa volonté et sa bonne humeur.

Ils témoignent
Henri Blanc
Directeur des Haras Nationaux
Témoignage de à l'occasion de la fête des 35 ans du poney-club en 1995

C'est un immense plaisir de retrouver Bois-Guilbert dans toute sa beauté et son activité. C'est l'occasion de rappeler quelques souvenirs: souvenirs de mon ami Louis de Pas, souvenirs des débuts du Poney Club de Bois Guilbert qui a incarné ce que l'on a appelé plus tard le "phénomène poney".

C'était, il y a une trentaine d'années... L'équitation n'était pas pratiquée comme aujourd'hui. Beaucoup moins développée, beaucoup moins diversifiée, elle était encore très militaire. (...)

Le début d'une longue histoire avec les poneys

Les poneys, particulièrement les plus petits d'entre eux, les Shetlands, existaient peu. Ils étaient, chez nous en France, considérés comme des jouets, des animaux de compagnie et pas du tout comme des partenaires d'équitation. Combien de fois ai-je entendu dire par des personnages éminents du monde cavalier de l'époque que les allures brèves et répétées des Shetlands étaient à proscrire pour l'initiation équestre!!! Il y avait un véritable ostracisme à l'égard des poneys.(...)

Autre souvenir précis : ma première visite ici à Bois-Guilbert... un déjeuner avec les autorités... préfet, notables agricoles, société du pays... mais du monde du cheval, j'étais me semble-t-il seul... avec M. Turgis, le futur créateur du Poney Club de France.

Défilé de la Pentecôte

Les explications de Louis de Pas, les démonstrations qu'il nous fit, furent, en ce qui me concerne, très convaincantes... D'autant plus que j'assistai peu de temps après à Bois Guillaume, aux portes de Rouen, à une démonstration de pédagogie nouvelle imaginée sur place et présentée par Inès de Pas. Magnifique...

La cause pour moi était entendue; Il fallait que le développement de l'équitation sur poney devienne une priorité dans la politique des Haras Nationaux.

Tout est donc parti d'ici, de Bois Guilbert. La réussite sur place se mesure à la satisfaction des enfants, de leurs maîtres et de leurs parents...

Course de la Pentecôte

La cause pour moi était entendue; Il fallait que le développement de l'équitation sur poney devienne une priorité dans la politique des Haras Nationaux.

Tout est donc parti d'ici, de Bois Guilbert. La réussite sur place se mesure à la satisfaction des enfants, de leurs maîtres et de leurs parents...

Le succès à l'échelon national se mesure à l'engouement obtenu aujourd'hui pour les poneys

Quel chemin parcouru! Cette branche de l'équitation, inexistante il ya trente ans, est dorénavant une des plus vivantes, sinon la plus dynamique.

La diligence devant le château

Pourquoi un tel succès? Sans doute en raison de la motivation essentielle des responsables des poney-clubs de chercher en priorité à plaire aux enfants et de tout penser pour eux (la pédagogie, la mise en confiance, l'animation, les jeux, les compétitions, le rêve...), au lieu d'avoir voulu imposer une transition de la "grande" équitation parfois trop rigide...

Souvenirs d'Anciens
Maintenant adultes, ils racontent leurs vacances de rêve passées avec les poneys!

Au detour d'un site internet pour un poney club genevois, (pour inscrire mon fils Julien a un cours de mini-poney), que vois-je apparaître ! Poneys de Bois Guilbert !!! Je clique alors et retombe en enfance quelques minutes .... "Poneys en troupeaux, galop dans les longfonds, nuits en cabane, Ombrelle à l'attelage pour aller chercher le lait au chateau, chasse à l'homme avec Mutine qui semblait autant jouer que moi, séance de débourrage dans le manège, galop dans la mare,le stage indien .... puis mon premier camp au jardiner en tant qu'animatrice, les we moniteurs !!!....."

MAGIQUE, c'est le mot qui me vient quand je repense à tous ces bons moments. Je pense souvent à vous tous, qui continuer de faire vivre ce merveilleux poney club, grâce à Iseult ( Connemara, de Monivea ) qui me suit avec ma petite famille dans mes divers déménagements (Region parisienne, Montbéliard, Lausanne, région Genevoise...). Aujourd'hui c'est Julien , 4 ans , qui découvre le plaisir de se balader avec la ponette et bientot Noémie suivra !!! Bonjour à Sophie, Thierry, Mme De PAS... à tous !!!!! A bientôt avec les enfants .....!!!!

Florence Doe ( sur la photo dans la rubrique rando ados !!!! avec le bandana rouge et Sourcier)

Je suis une ancienne animatrice de BG. J'ai 29 ans. Je suis venue plusieurs fois à Pâques ou l'été aux Vallées avec les petits "Tendresse" en tant qu'animatrice et assistante sanitaire, il y a 10 ans déjà!

Quand je regarde votre site, je me remémore tous ces bons souvenirs avec les enfants, les poneys, les veillées dans le pigeonnier, des après-midi à faire des crêpes pour la boom du soir pour le plus grand bonheur des enfants, les jeux dans le manège, les balades en forêt avec ses noms si symathiques!! Je ne peux même pas énumérer tous les souvenirs que j'ai à Bois Guilbert!!!!!!

Je suis venue plusieurs fois pour la mise à l'herbe et à chaque j'ai eu envie de revenir. Je m'adresse donc à vous pour savoir s'il est possible un jour de venir faire une balade avec des amis et leur faire goûter le temps d'une journée aux joies de ce bel endroit?

Merci! et A bientôt j'espère!

Je voulais aussi partager mes souvenirs sur ce site. J'ai reçu un mail récemment d'une Rebecca De Pas d'un festival à Marseille, qui m'a fait penser au poney club Bois Guibert où j'allais en colonie étant enfant (années 70!!). L'internet vraiment - quelle merveille! J'ai été très surprise et ravie de trouver que non seulement le club existe toujours, mais qu'en plus il se trouve encore au sein de la même famille!

Je me souviens avec énormement de tendresse des cavalcades de poneys shetlands au gros galop (montant sans selle) dans des grandes vallées ouvertes, des randonnées dans les bois (on cueuillait des mûres et des noisettes dans les buissons en passant) où on construisait des abris avec des branches et des feuilles pour y passer la nuit. Je me souviens aussi de veillées au coin du feu,les bols de chocolat chaud, le baby-foot.... Mon premier poney s'appelait gris-nez je pense...

Maintenant nous habitons en Angleterre et mes filles sont malheureusement trops grandes pour de telles vacances, mais pour ma nièce et mon neveu ce serait idéal et j'espère que bientôt mon frère pourra vous les envoyer pour savoir combien tout ça a changé!

Ca fait maintenant de nombreuses années que j'ai quitté cette belle forêt et ses beaux poneys.

Pendant près de 10 ans j'y étais et pour rien au monde je ne ratais une occasion de venir passer quelques vacances en compagnie de Mme de Pas, Ghislaine, Caroline, Jean-Marc, Thierry, tous les monos et bien évidemment les beaux poneys... qui nous rendaient la vie vraiment fantastique. Shetlands, Dartmoor et Connemara, je suis passé par tout les stades, et toujours avec la même envie, le même sourire d'enfant.

Je constate avec la plus grande joie que les choses sont restées identiques. La même authenticité, la même convivialité.

Vraiment dès que j'ai des enfants, je vous les confie, et si vous vous en occupez comme vous vous êtes occupés de moi, ils seront comblés, ravi, et pleureront énormément le jour du départ et demanderont "quand est-ce qu'on reviens ?"

J'adorerai faire un pèlerinage. Nostalgie quand tu nous tiens...est-ce qu'il est possible de passer, de se réimpregener de cette ambiance, des odeurs, de retrouver le manège ou on a tous fait nos " premiers pas ", le château où on déposait les œufs et on repartait avec des Carambars...

Cela fait maintenant 20 ans que je ne suis pas revenue à Bois-Guilbert, sauf une nuit d'été à minuit à moto, juste en passant. Pourtant les souvenirs des vacances passées à Bois-Guilbert avec vous, sont toujours aussi intenses.

Chaque séjour était une joie en perspective, et chaque fin de stage ouvrait l'espoir de voir arriver le prochain pour l'été suivant. J'y trouvais tout ce que j'aimais : la ferme, les copains, la liberté avec un espace immense, les poneys évidemment, Grand-Louis qui dominait discrètement du haut de ses 2 mètres, les reprises de Thierry, après lesquelles on était épuisé mais heureux d'avoir progressé, les originalités de Jean-Marc et les longues discussions sur les bancs, Guilaine en monitrice quand j'avais 10 ans. Les escapades dans les greniers des paddocks, ou parfois du Château.

Les balades dans les bois aux noms évocateurs : La vallée de la mort, La côte d'enfer ...

Aujourd'hui,je raconte tout cela à mes 2 garçons de 5 et 8 ans, et la chanson du gosier; l'hymne de Bois-Guilbert; introduction à toutes les veillées, chanté par Bernard.

Je vous dois je crois mes plus belles vacances d'enfant et d'adolescente, c'est avec émotion que je vous l'écris, et je pense que je vous amènerai mes enfants s'ils désirent toujours monter à poney.

Cher Thierry et Delphine.

Tout d'abord un grand mot d'excuse. D'être partie sans vous dire au revoir l'autre week-end. (Impardonnable...) Surtout que j'aurai préfére dire de vive voix ce qui va suivre car je ne suis pas sûre de mes talents d'écriture. Merci de m'avoir permis l'espace d'un aprés midi de retrouver ma jeunesse. Envoler les douleurs, les soucis une fois sur le dos de Nougat.

Et Vive les Islandais qui, tout a fait comme les shetlands, ont su me donner confiance (Peut être un peu trop...) et le plaisir d'une unisson avec la nature. Si les mauvaises langues critiques, laissez les dire. Car ils n'ont rien compris au moto des de Pas qui depuis bien longtemps recherche l'innovation. Ton pére, Thierry a bien du se battre contre bien du monde quand il a ramené des Shetlands dans sa ferme.

Quand à moi je ne sais que faire maintenant. Cela avait déja été très dure d'éteindre la flamme Bois guilbert et la voila ravivée. En tout cas, malgré la distance, j'espére que vous entendrez et recevrez mes bravos d'encouragement pour tout ce que vous avez déja apporté et apporterez encore a Bois Guilbert.

Je me présente, je m'appelle Noemy LARDET, j'ai 28 ans, et je suis enseignante à Paris. Il y a quelques années (déjà !), je suis venue en stage à Bois Guilbert, j'avais entre 7 et 12 ans.

Je garde un souvenir INOUBLIABLE de ces séjours en pleine nature avec les poneys. C'est chez vous que j'ai découvert la passion du cheval, l'amour de la nature et que j'ai conservé un goût prononcé pour la liberté. J'ai vécu de si bons moments en galopant à cru sur mon poney (Utopie, Ariel... ), accrochée à sa crinière, les cheveux au vent !!

Je n'oublierais jamais les campements dans la forêt, les courses effrénées dans les prairies, les soirées au feu de bois, les ciels étoilés, les fêtes en fin de séjour où l'on montrait à sa famille (avec une grande fierté) ce que l'on avait appris à faire avec son poney...

Je réalise aujourd'hui combien ces séjours ont été formateurs pour l'enfant que j'étais, au niveau de l'autonomie, de la responsabilité et de l'apprentissage de la vie en communauté. S'il est vrai que j'ai longtemps voulu devenir cow boy (!!!), il reste que je rêve toujours d'une vie paisible à la campagne, avec des chevaux broutant dans mon jardin !!! et dès que j'aurais des enfants, je m'empresserais de leur faire connaître cette joie en les envoyant chez vous !!

Merci à la famille de Pas, à tous les monos et à tous ceux qui travaillent au poney club ! merci à mes parents ! merci mille fois d'avoir contribué à mon bonheur !!!

Je ne penses pas que tu te souviennes de moi et de mon frere Frederic (qui montais Patte Blanche), mais je n'ai jamais oublie Bois-Guilbert ou j'ai passe vacances apres vacances pendant les annees 70.

Mon dieu, que de larmes pleurees en quittant "mon" Poney et les Terres de Bois-Guilbert. J'ai d'ailleurs maintenant une jument Andalouse que j'ai achetee parce qu'elle me rapellai Criche une ponette paisible, grise et ronde que j'aimais d'amour, et monte dans les collines vertes de Marinen Californie qui par certains cotes me rappelle votre foret .

Je rappelle avec bonheur ton pere, si grand et gentil, et cette nichee d'enfants blonds et aimables que vous etiez, toi et ta Julie, Jean-Marc et Camelia et les autres deja grands et absents. J'ai toujours le livre qu'il avait ecrit et qui capture si bien la magie de votre domaine.

Je suis maintenant Californienne (ce qui explique mes nombreuses fautes d'orthographes!) et possede en plus de mon Andalouse un gros mustang alezan qui as grandi sauvage dans les deserts du Nevada et qui m'etonnes tout les jours par sa delicatesse et son talent. Les chevaux font partie de ma vie, helas pas autant que de la tienne, et je travaille souvent avec un groupe de barbes espagnols, descendant direct des montures des Conquistadors qui vivent en bandes dans les montagnes du Gold Country (Pays de l'Or).

Je me rappellerai toujours mon premier sejour. Il n'y avais plus de place dans le dortoir des filles et ton pére decida avec l'accord de ma mere, de me laisser rester dans le Pavillon situe dans le Parc en face du Chateau avec mon frere et a peu pres 6 autres garcons. Pour ne pas choquer les autre parents, il me rebaptisa Carl, nom qu'il ecris en grosse lettres sur l'etiquette attachee a mon lit. Il faut dire qu'a onze ans, avec mes cheveux blonds et courts et mes mains sales, j'avais tout d'un gavroche germain.

C'etait le premier de nombreux sejours et le depart d'une passion pour les chevaux.

Merci.

Cela doit bien faire 25 ans au bas mot que l'on ne s'est pas vu, mais bon, c'est la vie... Aujourd'hui, j'ai un petit garçon de 3 ans et 1/2, qui commence à monter à poney, en main, à Paris ou en vacances, qui rit aux éclats dès qu'il trotte et je ne peux bien sur m'empêcher de croire qu'une passion est en train de naître... enfin on verra.

Cela me fournit en tout cas le prétexte idéal pour me replonger dans mes souvenirs et renouer avec ces moments magiques de l'enfance passés à Bois-Guilbert. Je suis donc allé visité votre site Internet, et même si j'ai toujours suivi de loin en loin vos parcours respectifs," Jean-Marc, ses œuvres et ses expos, Thierry et le flambeau repris, - j'ai retrouvé avec un énorme plaisir le Bois Guilbert que j'avais connu, certes modernisé, innovant (ces stages sculpture/poney sont une idée extraordinaire), mais au fond, intact.... L'âme est là.

J'ai lu des lettres d'enfants, j'ai lu des lettres d'instituteurs, des lettres d'anciens et j'avais envie aussi de contribuer à la mémoire collective de ce lieu unique..."

Alors voilà, moi, Je me souviens de mon premier stage à Bois-Guilbert, j'avais 5 ans... , Je me souviens des cuisines et des dortoirs au château, du froid de l'hiver normand, de l'émotion intense du plaisir d'avoir un poney pour moi,

Je me souviens aussi, dès ce premier séjour, de ma chute, du poney qui me marche dessus, de mon menton ouvert, du voyage dans la DS break bicolore bleu et bois de " M. de Pas ", de l'hôpital Charles Nicolle, des points de suture, Mais je me souviens aussi de n'avoir jamais eu peur de remonter,

Je me souviens de " M. Jacques ", à Bois Guillaume, qui m'a remis en selle,

Je me souviens de ses habits bleus un peu délavés, de sa casquette, des maïs aux lèvres, de son sourire discret et de son silence, de sa gentillesse distante,

Je me souviens des poneys Julie, Camélia, Faye, Mandy, Primerose, et tant d'autres puis plus tard de Baron, Mobylette, Palomino, des chevaux Ariane et Aurore, piaffant et écumant, toutes veines dehors, du bruit de ses fers sous la monte de " M. de Pas ", lorsqu'il nous accompagnait parfois pour faire alors de plus longues promenades dans la forêt et la campagne,

Je me souviens donc, bien sur, de la grande silhouette de Louis de Pas, un peu voûtée et légèrement penchée pour se mettre à la hauteur de ces interlocuteurs, parents ou enfants qu'il dépassait d'une ou plusieurs têtes,

Je me souviens de son sourire toujours un peu mystérieux mais bienveillant, de son côté assez intimidant, en tout cas pour moi, de sa voix, des histoires qu'il nous racontait et des films qu'il nous projetait sur les poneys qu'il était allé cherché dans les îles, là bas au fin fond des shetlands, quelques années auparavant,

Je me souviens de l'odeur de la sciure dans le grand manège, du choix des poneys au début du stage, puis un peu plus grand, de " M. de Pas " au milieu de poneys " sauvages " juste rentrés du pré qui lui arrivaient aux cuisses, les empoignant par la crinière au milieu d'un tourbillonde têtes, crinières et croupes mus par un affolement brownien incontrôlé, pour nous les donner à dresser,

Je me souviens de nous, autour, impressionnés, muets et un peu fébriles, s'avançant chacun son tour pour prendre le petit poney que l'on avait déjà repéré depuis bien longtemps,

Je me souviens des séances de dressage, du premier corps sur leur dos, à plat ventre, des poneys tétanisés puis de jour en jour plus confiants, du dressage à l'attelage, de Barrabas, le mien, qui un jour, m'a embarqué brusquement à plein galop, dans mon char romain, stoppé net par une roue coincée dans un tronc de pommier, harnais cassé net,

Je me souviens de ces bouts de bois coupés dans la forêt et sculptés, à têtes de tout et de rien, aux corps scarifiés, de ceux de Jean-Marc qui étaient les plus beaux, de ses premiers visages sculptés dans cette pierre grise et aérée, de son repaire dans le pavillon où ses premières œuvres trouvaient déjà leur place,

Je me souviens, plus grand, des randonnées en forêt de Lyons, avec Rumba qui tirait la charrette de western avec toutes nos affaires, de cette impression d'épopée du bout du monde,

Je me souviens des villages traversés, des histoires de pionniers dans lesquelles on se projetait, des cheminements à pied pour soulager les poneys, des barrières ouvertes et fermées des champs traversés, des vaches côtoyées avec pas mal d'appréhension,

Je me souviens des chahuts dans les granges, de l'odeur du foin et de la paille qui grattaient dans les duvets et sous les habits, des engueulades parce qu'on abîmait les bottes,

Je me souviens des feux de camps, des chansons, des poneys, un soir, affolés sans doute par du gibier, qui tournent autour de nous et dufeu, au trot puis au galop, qui nous suivent lorsque nous allons nous coucher, défoncent la barrière et s'enfuient dans la campagne, pour être retrouvés au petit matin à quelques km de là.

Je me souviens de batailles de polochons interdites, de charges héroïques et fantastiques dans les champs, à l'assaut d'improbables ennemis, tous en ligne, tous hurlant " chargeeeeeeeeez! "

Je me souviens des regards à droite et à gauche, des visages muets et hilares, du vent dans les oreilles, du souffle des poneys, du bruit des sabots, De Vincent, mono et copain à la fois, qui nous menait et nous matait, il fallait bien ça, De Thierry, de son rire et de son chapeau de cow boy, avec sa Mobylette ronde et puissante, Des tours de cuisine et de vaisselle, que l'on cherchait toujours à éviter, des veillées et des chansons.

Je me souviens des petits spectacles de fin de stage, devant les parents,sur la pelouse du château, de la joie et la fierté de montrer ce que l'on savait faire et de la tristesse déjà présente du départ prochain,

Je me souviens du désir de ne pas être le premier à partir de peur de laisser échapper encore quelque chose, mais pas non plus dans les derniers pour ne pas briser le rêve en se retrouvant dans un décor déserté,

Je me souviens des retours en voiture les yeux perdus dans le paysage et la pensée vagabonde, repassant le film de ces vacances et attendant déjà les prochaines avec impatience...

Voilà, je me souviens de tout ça, et sans doute de bien d'autres choses encore ...

En attendant que mon petit bonhomme découvre à son tour cet univers unique, et qu'il suive, plus tard encore je l'espère, l'éveil à la sculpture qui est vraiment une excellente idée, je vous salue bien bas.

Je salue aussi ceux dont je me souviens à commencer bien sur par Christiane, vos (tre) frères et sœurs, mais aussi si vous les voyez encore, Vincent Mesnil, la famille de Dionisi, et tous ceux qui ont contribué à construire cette fabuleuse machine à rêves.

Que viva Bois Guilbert ! A bientôt

Je suis tombée sur le site de Bois-Guilbert en cherchant un séjour de Poney-club pour ma fille....

Ayant été une habituée du temps où ton père s'occupait de la ferme, je pense que mon nom ne te dis plus rien puisque cela fait bien lontemps que je ne suis plus retournée sur les lieux...

J'ai quand même gardé de supers souvenirs du connémara qui m'était toujours confié ("Golden") ainsi que de l'ambiance avec les moniteurs Claire, Bernard et j'en passe...

Je te dis donc à bientôt, non pas en tant que stagiaire mais en tant que parent de stagiaire!

Souvenirs merveilleux au ranch de bois guilbert En surfant sur le net , je me suis demandée si le ranch des cowboys et des indiens de mon enfant existait toujours? Et oh ! grande joie ... je retrouvais un peu de mon enfance et de ses joies simples.

Je suis très heureuses d'avoir pu montrer a ma fille et mon fils le lieu bonheur qu'a été bois guilbert et de leur raconter les longues veillées au coin du feu lors de nos grandes randonnées en foret.

Que de merveilleux souvenirs .......... Mon premier poney s'appelait Lotus puis il y eu Palomino et Gray; un très doux connémara. J'ai d'ailleurs avec lui une très belle photo !

Merci pour ses inoubliables souvenirs

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